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Figures
Figure 1
Les examens réalisés avant le traitement étaient en faveur d’une achalasie de l’œsophage de type III. En manométrie haute résolution (A), la pression résiduelle intégrée (PRI) était élevée à 15,7 mm Hg (N < 15), 70 % des contractions œsophagiennes étaient absentes et 30 % étaient prématurées (latence distale < 4,5 secondes). La flèche blanche horizontale représente le niveau supérieur de la myotomie qu’il faut envisager. Sur le transit œso-gastro-duodénal (TOGD) (B), l’œsophage avait un aspect typique en tire-bouchon, il existait une stase de baryte dans l’œsophage et le cardia ne s’ouvrait pas lors des déglutitions.
Figure 1
Figure 2
Myotomie œsophagienne per-endoscopique (POEM). Dans une première étape (A), réalisation d’une dissection sous-muqueuse 10 à 15 cm au-dessus du cardia, 15 cm dans le cas présent. Lors de la deuxième étape (B) un tunnel est fait dans la sous-muqueuse au contact de la musculeuse, ce tunnel est poursuivi de quelques centimètres sur le versant gastrique. Lors de la troisième étape (C), la myotomie est commencée, puis elle est réalisée (D) sur une longueur qui dépend du type d’achalasie. Enfin, la dernière étape (E), la dissection sous-muqueuse est fermée par des clips (figure reproduite avec l’autorisation de E. Coron).
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Figure 3
Aspect endoscopique du bas œsophage un an après la réalisation de la myotomie endoscopique per-orale (POEM). Œsophagite de grade B.
Figure 3
Authors
1 CHU Rennes, Hôpital Pontchaillou, Service d’explorations fonctionnelles digestives, 35033 Rennes cedex
2 CIC 1414, INPHY, Université de Rennes 1, Rennes
3 CHU Rennes, Hôpital Pontchaillou, Service des maladies de l’appareil digestif, 35033 Rennes cedex
* Correspondance : A. Ropert
Tout commence par une dysphagie !
Un homme de 56 ans, crêpier de profession, consulte pour une dysphagie aux solides et aux liquides, évoluant depuis au moins 9 mois, initialement irrégulière mais s’étant nettement aggravée depuis 3 mois. Actuellement, il décrit un blocage aux solides ou aux liquides 2 à 3 fois par semaine, des régurgitations alimentaires quotidiennes. Il n’a pas de pyrosis ni de douleur thoracique. Il [...]