Hépato-Gastro & Oncologie Digestive
MENUInfections et MICI Volume 15, issue 2, mars-avril 2008
Figures
- Key words: MICI, cytomégalovirus, virus d’Epstein-Barr, anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae, Clostridium difficile
- DOI : 10.1684/hpg.2008.0192
- Page(s) : 91-7
- Published in: 2008
De nombreux agents infectieux ont été incriminés comme étant à l’origine de la stimulation antigénique qui pourrait être l’élément déclenchant de la maladie. La piste virologique semble actuellement s’éloigner mais l’importance de certains virus est indiscutable. Ainsi, le cytomégalovirus (CMV) semble lié à des formes plus sévères. En revanche, seule une étude randomisée permettra d’affirmer ou non s’il paraît utile de traiter. Quant au virus d’Epstein-Barr (EBV), son risque de lymphome peut s’accroître sous immunosuppresseurs. Certaines nouvelles molécules pourraient être contre-indiquées en sa présence comme les anti-CD3.Si la polémique demeure entre Mycobacterium avium et genèse des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), une étude récente montre que le traitement de cette bactérie ne permet pas de changer l’histoire naturelle de la maladie. Clostridium difficile pose un problème de santé publique dans le monde. Ce germe a des conséquences majeures chez les patients porteurs de MICI avec des formes plus sévères et de diagnostic difficile. Quant à Candida albicans, son rôle dans l’histoire naturelle ne peut être exclu et de toute façon il paraît être un des immunogènes des anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae (ASCA).