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Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction

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À venir. Volume 9, issue 1, Janvier-Février 2007

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Pôle de Gynécologie-Obstétrique-Reproduction-Santé Publique, Hôpital Tenon, Paris

L’endométriose, définie comme la présence d’endomètre en dehors de la cavité utérine, atteint environ 10 % des femmes en âge de procréer. Elle peut être porteuse d’une lourde morbidité (douleurs pelviennes invalidantes, dysménorrhée, dyspareunie profonde, grossesse extra-utérine, hémorragie intrapéritonéale). Elle peut également être diagnostiquée lors d’un bilan d’infertilité chez une patiente asymptomatique. La physiopathologie de l’endométriose reste un défi depuis plus de 50 ans. Si le taux de dégénérescence maligne est très faible dans l’endométriose, le développement du tissu endométriosique présente de nombreuses similitudes avec les tissus malins métastatiques, ce qui accroît encore l’intérêt de cette physiopathologie. De nombreuses études ont analysé les caractéristiques (immunitaires, hormonales, etc.) de l’endomètre ectopique, ainsi que l’endomètre eutopique des femmes ayant une endométriose. De très nombreux secteurs ont été explorés à la recherche d’une solution étiologique pour cette pathologie et ont ouvert des voies passionnantes… dont la synthèse reste à faire afin de pouvoir envisager des solutions thérapeutiques raisonnées.