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Hématologie

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Place de la biologie moléculaire dans l’évaluation pronostique des patients atteints de leucémie aiguë myéloïde Volume 15, numéro 6, novembre-décembre 2009

Auteurs
Université Lille-Nord de France et laboratoire d’hématologie, CHU de Lille, et Inserm U837 et North-west cancéropôle, Lille, Service des maladies du sang, Hôpital Saint-Louis, Paris

Les leucémies aiguës myéloïdes (LAM) constituent un groupe de cancers très hétérogène sur les plans génotypiques et phénotypiques. Cette hétérogénéité se manifeste notamment par la disparité des taux et des durées de rémission obtenus après chimiothérapie. Le recours à l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est un réel bénéfice pour certains patients en termes de survie. À l’heure actuelle, la cytogénétique reste un élément pronostique indispensable. Ces dernières années, les progrès réalisés dans le domaine de la biologie moléculaire ont permis des avancées considérables sur la compréhension des processus de leucémogenèse. Cette revue est une synthèse de ces dernières avancées qui permettent à à la fois d’affiner le pronostic des patients atteints de LAM, et d’assurer un suivi de plus en plus spécifique et sensible de la maladie résiduelle et d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Nous proposons, en outre, un schéma de dépistage et du suivi des anomalies moléculaires qui peuvent influer sur la prise en charge thérapeutique des patients.