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Cancer du sein et angiogenèse : peu…, mais pas rien ! Volume 10, numéro 2, Juillet-août 2015

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Auteur
1 Service d’oncologie médicale, Institut universitaire de cancérologie, APHP Tenon, Paris, France

1. L’étude LEA, récemment publiée, n’avait pu montrer l’intérêt d’associer le bévacizumab au traitement hormonal (létrozole ou fluvestrant) de première ligne des cancers du sein métastatiques hormono-dépendants. Cette étude a été complétée par une étude pharmacogénétique qui a montré que des polymorphismes de gènes impliqués dans le contrôle de la pression artérielle étaient associés d’une part, au risque d’HTA et, d’autre part, à des paramètres de survie, du fait que la présence d’une HTA était associée à une amélioration de ces paramètres.

En revanche, l’étude ALLIANCE a montré, dans cette même situation, l’intérêt d’associer le bévacizumab au létrozole en ce qui concerne la survie sans progression.

2. Un essai de phase II a montré l’intérêt d’ajouter le pazopanib, un inhibiteur de tyrosine kinase anti-récepteurs du VEGF, à l’hormonothérapie des cancers métastatiques du sein par inhibiteurs non stéroïdiens de l’aromatase en situation de progression précoce.

3. En situation néo-adjuvante, une étude randomisée a montré l’intérêt de l’addition du bévacizumab à une chimiothérapie séquentielle (anthracyclines puis taxanes) sur la réponse complète histologique.