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Épidémiologie des tumeurs cérébrales primitives Volume 2, numéro 4, avril 2010

Auteurs
Service de neurochirurgie, Hôpital Pellegrin, Université de Bordeaux 2, Bordeaux, Service d'oncologie et de radiothérapie, Hôpital Saint-André, Université de Bordeaux 2, Bordeaux, Laboratoire santé, travail et environnement, Hôpital Pellegrin, Université de Bordeaux 2, Bordeaux

Une augmentation de l'incidence annuelle des tumeurs cérébrales primitives a été identifiée dans les pays industrialisés. Ceci est dû au vieillissement de la population et à l'amélioration de l'accès aux soins. Les comparaisons d'un registre à un autre sont difficiles à cause du mode de saisie des données ou du codage. Néanmoins, on ne peut exclure une authentique différence d'incidence entre pays, ni l'apparition ou la progression de facteurs de risque, aujourd'hui mal connus, participant à cette progression.Le risque de survenue d'une tumeur cérébrale est :- majoré par l'existence d'un syndrome de prédisposition génétique, par l'ethnie des sujets et par une radiothérapie encéphalique ;- non modifié par les habitudes alimentaires étudiées, la consommation d'alcool, de tabac et la plupart des médicaments ;- diminué chez les patients ayant un terrain allergique, certaines maladies auto-immunes ou consommant des anti-inflammatoires non stéroïdiens.On peut espérer que l'étude des polymorphismes génétiques, c'est-à-dire les traits individuels susceptibles d'interagir avec des facteurs extrinsèques, fournira des informations robustes sur les sujets d'actualité (téléphones portables, traitement hormonal substitutif, etc.).