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Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction

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Quelles sources d’ovocytes pour le clonage thérapeutique humain ? Volume 8, numéro 4, Juillet-Août 2006

Auteur
Centre de FIV de la clinique du Val d’Ouest, Chemin de la Vernique, 69130 Ecully

Le clonage thérapeutique se heurte, en France, à des problèmes de législation. Pour autant, le clonage nécessite un matériel de base : l’ovocyte mûr en métaphase II, qui n’est pas abondant. L’utilisation d’ovocyte de différentes espèces animales a été proposée. Elle se heurte, en dehors des aspects sanitaires, à des problèmes de métabolisme et de cinétique de développements embryonnaires différents. En effet, c’est au départ le cytoplasme de l’ovocyte, qui va, en grande partie, gérer le développement embryonnaire précoce. La congélation de fragments d’ovaire se heurte à l’extrême difficulté, voire l’impossibilité de réaliser la maturation des ovocytes in vitro. Les techniques de procréation médicalement assistée (FIV et ICSI) sont théoriquement source d’ovocytes matures, si les patients traités souhaitent donner des ovocytes pour ce type de recherche comme c’est le cas dans certains pays (y compris européens). Enfin, des ovocytes recueillis immatures (VG) au moment de la FIV peuvent être maturés in vitro en présence d’hormone de croissance, avec une efficacité intéressante, dans la mesure où des blastocystes et même des enfants peuvent être obtenus avec cette technique d’AMP.