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Médecine de la Reproduction

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Nutrition, environnement et fertilité masculine Volume 20, numéro 3, Juillet-Août-Septembre 2018

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
Sorbonne Université, Saint Antoine Research center, INSERM équipe Lipodystrophies génétiques et acquises. Service de biologie de la reproduction-CECOS, AP-HP, Hôpital Tenon, F-75020 Paris, France
* Tirés à part

Des composantes du mode de vie telles que la qualité de l’alimentation, la sédentarité ou le manque d’activité physique régulière qui peuvent conduire au surpoids, à l’obésité ou au syndrome métabolique sont des facteurs de risque d’infertilité masculine. Les mécanismes impliqués sont nombreux et complexes ; parmi les mieux décrits, on peut citer un déséquilibre hormonal, induit par les différentes composantes de l’obésité et du syndrome métabolique, une inflammation chronique et un stress oxydant systémique. Dans la plupart des cas, le phénomène est réversible. Ainsi, une perte de poids, une amélioration de l’activité physique et un rééquilibrage alimentaire pourraient permettre d’améliorer les fonctions de reproduction masculine. Enfin, les conséquences possibles d’un environnement préconceptionnel paternel défavorable sur la santé des descendants sont aussi à prendre en compte dans l’information donnée aux patients.

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