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Supplémentation en vitamine D : que savons-nous ? Volume 18, numéro 9, Novembre 2022

Auteurs
Société Française de Documentation et de Recherche en Médecine Générale, 43 avenue Émile Cossonneau, 93160 Noisy-le-Grand
Correspondance : Y. Le Noc

La vitamine D joue un rôle prépondérant dans le métabolisme phosphocalcique : absorption intestinale du calcium et fixation du calcium dans l’os. La carence entraîne un rachitisme chez l’enfant et l’adolescent et une ostéomalacie ou une ostéopénie chez l’adulte. Depuis une vingtaine d’années, associée à la prise de calcium, elle est largement prescrite aux personnes âgées et aux femmes ménopausées dans le cadre de la prévention de l’ostéoporose, parfois en association avec d’autres médicaments. Plus récemment, on lui aurait trouvé d’autres vertus incitant à des dosages et des supplémentations fréquents : prévention dans le développement de certaines maladies infectieuses, de certaines maladies auto-immunes ou à composante auto-immune, syndrome métabolique chez l’enfant et chez l’adulte, diabète de type 2, éventuel rôle dans la différentiation cellulaire en relation avec l’apparition de certains cancers. Mais des données récentes nous incitent à rester prudents. Qu’en est-il en matière de santé osseuse et musculaire ? Y a-t-il un lien avec le risque cardio-vasculaire ? Comment prescrire ?