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Traitement systémique du carcinome hépatocellulaire : le sorafénib n’est plus seul ! Volume 5, numéro 6, Novembre-Décembre 2019

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
CHU de Nantes Institut des maladies de l’appareil digestif 1, place Alexis Ricordeau 44093 Nantes Cedex 1 France
* Tirés à part

L’incidence du carcinome hépatocellulaire (CHC) est en augmentation en France et son pronostic au stade avancé reste sombre. Pendant une décennie, le sorafénib a été le seul traitement systémique ayant montré un bénéfice sur la survie dans des études de phase III randomisées. Il reste le standard thérapeutique en cas de CHC de stade B après échec des traitements intra-artériels hépatiques ou C selon la classification BCLC (Barcelona Clinic Liver Cancer), et de cirrhose Child A. En 2017, une étude de non-infériorité a démontré l’intérêt du lenvatinib comparé au sorafénib en première ligne. Au-delà de la première ligne, trois études ont récemment montré des bénéfices en survie globale du régorafénib, du cabozantinib et du ramucirumab. L’immunothérapie est prometteuse, avec des résultats mettant en évidence une bonne tolérance en cas de cirrhose ou d’hépatite virale. L’objectif de cette revue est de présenter les traitements systémiques actuels et les perspectives dans le traitement systémique du CHC.

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