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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Tumeurs bénignes du foie Volume 21, numéro 5, Mai 2014

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

  • Figure 9

Tableaux

Auteurs
1 Hôpital Beaujon,
département d’anatomie pathologique,
110 avenue du général Leclerc,
92118 Clichy,
France
2 INSERM 1149,
Centre de recherche sur l’inflammation,
Université Paris Diderot,
Paris,
France
* Tirés à part

Les tumeurs hépatocellulaires bénignes regroupent 2 entités, les hyperplasies nodulaires focales (HNF) et les adénomes hépatocellulaires (AHC). Toutes deux, préférentiellement observées chez les sujets féminins sans signe d’hépatopathie chronique sous-jacente, présentent des caractéristiques propres, en termes de physiopathogénie, morphologie et données moléculaires. Les AHC définissent une entité hétérogène comportant 4 sous-types caractérisés par des critères morphologiques et des anomalies génétiques spécifiques : (1) télangiectasique/inflammatoire, (2) stéatosique HNF1α inactivé, (3) activé β-caténine et (4) non classé. Cette classification pathomoléculaire présente un intérêt clinique, le risque de complications étant différent selon les sous-types avec un risque hémorragique supérieur pour les AHC télangiectasiques/inflammatoires, et un risque plus important de transformation maligne en carcinome hépatocellulaire pour le sous-type activé β-caténine. Alors que l’abstention thérapeutique est la règle pour les HNF, la prise en charge des AHC varie en fonction de 3 critères principaux (le sexe, le sous-type et la taille de la tumeur), allant de la simple surveillance à la résection chirurgicale.