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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Quels sont les besoins médicaux non couverts dans la rectocolite hémorragique ? Volume 27, supplément 4, Novembre 2020

Illustrations


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Tableaux

Auteurs
CHU de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, Centre Médico-chirurgical Magellan, service d’hépato-gastroentérologie, 33600 Pessac ; INSERM CIC 1401, Bordeaux
* Correspondance

Les possibilités thérapeutiques pour traiter les patients atteints d’une rectocolite hémorragique (RCH) se sont considérablement élargies au cours des dernières années. Néanmoins, cela n’a pas permis à tous les patients de retrouver une vie normale. Les patients attendent du traitement qu’il soulage rapidement leurs symptômes en les exposant à peu d’effets secondaires. Du point de vue des gastro-entérologues, c’est une rémission profonde et prolongée qui est souhaitée. Ce décalage peut avoir un impact sur l’observance des traitements. L’éducation thérapeutique peut permettre de remédier à cette incompréhension mutuelle tout en améliorant la qualité de vie.

Des avancées significatives ont été obtenues dans le traitement médical des formes réfractaires de RCH qui sont de moins en moins opérées. En revanche, il existe plusieurs situations où les traitements ont un bénéfice encore limité, telles que les formes limitées au rectum ou la colite aiguë grave. La colectomie demeure toujours nécessaire pour près d’un patient sur six dans les dix ans suivant le diagnostic. Des stratégies thérapeutiques plus efficaces, pouvant inclure les nouvelles molécules dont nous disposerons bientôt, restent à élaborer pour offrir des solutions thérapeutiques satisfaisantes à ces besoins non couverts.