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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Les urgences proctologiques : jusqu’au bout du doigt… Volume 25, supplément 4, Décembre 2018

Illustrations


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Tableaux

Auteurs
Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, Institut Léopold Bellan, Service de proctologie médico-chirurgicale, 185, rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France
* Tirés à part

Les urgences proctologiques correspondent à l’ensemble des situations cliniques ano-rectales pour lesquelles une intervention rapide est requise pour soulager une douleur, limiter la diffusion d’une infection et/ou contrôler un saignement. Elles sont fréquentes et diverses, dominées par la thrombose hémorroïdaire, la fissure anale et l’abcès ano-périnéal. La consultation initiale doit éliminer les urgences potentiellement vitales (cellulite nécrosante, saignements abondants particulièrement sur chute d’escarre, traumatismes ano-rectaux, corps étranger intrarectal) et chirurgicales (abcès anal). L’interrogatoire et l’examen du malade sont essentiels. Ils suffisent le plus souvent à poser un diagnostic et débuter un traitement adapté. Le traitement de la thrombose hémorroïdaire et de la fissure anale vise à soulager la douleur et à corriger les troubles du transit. En cas d’abcès, le traitement en urgence repose sur le drainage de la collection, en consultation ou au bloc opératoire si nécessaire. L’antibiothérapie n’est pas systématique et n’est indiquée que dans quelques situations particulières. La prescription d’AINS « à l’aveugle » est à proscrire au risque de favoriser la propagation d’une infection, voire le développement d’une cellulite nécrosante. Au moindre doute chez un patient hyperalgique ou fébrile, il ne faut pas hésiter à l’adresser pour un examen sous anesthésie générale ou locorégionale. Le saignement par chute d’escarre est une complication classique des traitements instrumentaux de la maladie hémorroïdaire. Il peut engager le pronostic vital et nécessiter un geste chirurgical d’hémostase. Enfin la recrudescence des infections sexuellement transmises, chez les hommes mais également chez les femmes, doit faire évoquer le diagnostic devant un tableau de rectite et encourager le dépistage.

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