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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Impact des tumeurs neuroendocrines digestives et de leurs traitements sur la qualité de vie des patients Volume 26, supplément 5, Décembre 2019

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteur
CHU Pontchaillou, Université Rennes 1, Service des maladies de l’appareil digestif, 2 rue Henri Le Guilloux 35033 Cedex 09
* Correspondance

Du fait de l’augmentation de l’incidence des tumeurs neuroendocrines (TNE) digestives et de la proportion importante de localisations primitives intestinales contribuant à augmenter la fréquence du syndrome carcinoïde, d’une part, et de l’amélioration de la survie des patients métastatiques qui se retrouvent exposés plus longtemps et à plusieurs types de thérapeutiques, d’autre part, le maintien voire l’amélioration de la qualité de vie des patients ayant une TNE digestive devient un objectif majeur dans la prise en charge de ces patients. Pourtant, peu d’études se sont focalisées sur l’évaluation de la qualité de vie et les outils d’évaluation ne sont pas homogènes entre les études. Ces études montrent une altération de la qualité de vie des patients ayant une TNE digestive par rapport à la population générale, y compris en l’absence de syndrome carcinoïde ou de tumeur en place. Les principaux traitements disponibles ayant démontré une efficacité dans le contrôle tumoral n’entraînent pas de modification de la qualité de vie globale mais peuvent améliorer (fatigue, douleur, insomnie avec l’octréotide) ou aggraver (diarrhée avec le sunitinib) certains symptômes. La radiothérapie interne vectorisée par 177Lu-Dotatate est le seul traitement anti-tumoral à avoir démontré à ce jour dans un essai de phase III une amélioration significative à la fois de la survie et de la qualité de vie des patients sur plusieurs domaines et symptômes.

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