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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Faut-il systématiquement associer les anti-TNF à un immunosuppresseur dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales ? Volume 21, numéro 7, Septembre 2014

Illustrations


  • Figure 1
Auteurs
Hôpital universitaire de Nancy,
service d’hepato-gastroenterologie,
Université Henri Poincaré
1, Allée de Morvan,
54511 Vandoeuvre-lès-Nancy,
France
* Tirés à part

Les anti-TNF (tumor necrosis factor) représentent actuellement une pierre angulaire de la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). Malgré l’abondance de données cumulées sur près de 15 ans, la stratégie optimale de leur utilisation n’est toujours pas consensuelle, et des questions demeurent en ce qui concerne leur utilisation en association avec un immunosuppresseur, autrement dit en « combothérapie ». En effet, la place de la combothérapie fait l’objet de nombreux débats sur son rapport bénéfice/risque. Elle est donc souvent débutée tardivement, ce qui, potentiellement, n’est pas sans conséquence sur l’efficacité du traitement et sur la prise en charge globale des patients. Dans cette revue de la littérature, nous rapporterons toutes les données disponibles à ce jour sur l’utilisation des anti-TNF en monothérapie comparée à la combothérapie. Nous reverrons notamment les différences qu’il pourrait y avoir entre ces deux approches en termes d’efficacité et de tolérance, à travers les résultats obtenus dans les essais cliniques randomisés mais également dans la « vraie vie » à travers les études observationnelles. Enfin, nous discuterons de l’impact de ces données dans notre pratique quotidienne. Cette mini-revue devrait permettre de mieux connaître les résultats attendus de ces deux approches et devrait ainsi faciliter la discussion avec le patient et améliorer son adhésion au choix de l’une ou l’autre stratégie de traitement.