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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Cholangite sclérosante primitive et maladies inflammatoires chroniques de l’intestin Volume 23, supplément 3, Décembre 2016

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

Tableaux

Auteurs
CHU de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, service d’hépato-gastroentérologie, 33600 Pessac, France
* Tirés à part

L’association entre une cholangite sclérosante primitive (CSP) et une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) est bien établie. En effet, une MICI est diagnostiquée plus de 70 % des patients atteints de CSP et inversement environ 10 % des malades atteints de MICI ont une CSP. En France, cette association morbide concerne au plus 5 000 patients. La conjonction de ces deux maladies fait courir un risque élevé de complications pouvant être très graves. Sur l’ensemble de la vie d’un patient, les taux cumulés de cancer colorectal et de cholangiocarcinome sont ainsi estimés à respectivement 25 % et 10-15 % dans cette population. De plus, la moitié des malades ayant une CSP symptomatique seront transplantés dans les 10 à 15 ans. Le suivi des malades atteints de CSP et de MICI est donc complexe. Il requiert un suivi clinique strict et pluridisciplinaire, idéalement par des consultations communes réunissant un hépatologue et un spécialiste des MICI ainsi que la réalisation régulière d’examens complémentaires.