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Annales de Biologie Clinique

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Génétique et vieillissement Volume 59, numéro 4, Juillet - Août 2001

Auteur
Centre de recherches gérontologiques de l'Association Claude-Bernard, Inserm U. 450, Développement, vieillissement et pathologie de la rétine, 29, rue Wilhem, 75016 Paris
  • Page(s) : 431-5
  • Année de parution : 2001

Deux découvertes fondamentales Récemment, deux développements majeurs en biologie moléculaire des organismes inférieurs ont montré que des gènes étaient déterminants pour le vieillissement. Les premières découvertes de la génétique du vieillissement débutent en 1984 par les travaux de Luckinbill [1] et Rose [2] qui établissent qu'un système de sélection artificielle permet de mettre en évidence la participation de gènes dans le vieillissement en obtenant des mouches à sénescence retardée. Une conséquence de ce travail est de montrer que la longévité est une caractéristique polygénique comme ils ont pu le démontrer chez Drosophila melanogaster. La seconde validation d'un rôle des facteurs génétiques dans le vieillissement a été montré par les études de Kenyon [3] et Larsen [4] dans lesquelles une mutation dans un gène unique s'est avérée moduler la durée de vie de Cenorhabditis elegans. Le résultat des études génétiques sur le vieillissement des invertébrés est très excitant, mais il n'est pas encore clair, a priori, que certaines informations obtenues soient applicables au vieillissement des mammifères, spécialement de l'homme. Mais la situation est en train de changer.