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Virologie

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Chemical pollution and innate antiviral immunity: Dangerous Liaisons ? Volume 22, numéro 1, Janvier-Février 2018

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5
Auteurs
1 Équipe chimie & biologie, modélisation et immunologie pour la thérapie (CBMIT), CNRS UMR8601, Université Paris Descartes, Paris, France
2 Toxicologie pharmacologie et signalisation cellulaire, Inserm UMR-S1124, Université Paris Descartes, Paris, France
* Reprints

La pollution environnementale préoccupe la société civile et à mesure que le problème s’amplifie, des pressions de plus en plus fortes s’exercent sur les pouvoirs publics et les pollueurs pour évaluer et limiter ce risque. En outre, l’émergence (ou la réémergence) de pathologies virales tels que la dengue ou le chikungunya est également devenue un sujet d’inquiétude nécessitant la mise en place de mesures appropriées. Malheureusement, ces deux problématiques pourraient bien trouver un point de convergence inattendu dans les décennies à venir. En effet, un nombre croissant d’études suggère que des polluants organiques pourraient altérer la réponse immunitaire innée antivirale, et notamment la réponse interféron de type I (IFN-I). Étant donné l’importance physiologique de celle-ci, de telles interactions pourraient avoir des conséquences non négligeables sur la sensibilité des populations aux infections virales, mais aussi modifier notre réponse à certains vaccins ou favoriser le développement de maladies auto-immunes. L’objet de cette synthèse bibliographique est donc de dresser un bilan des interactions connues entre pollutions chimiques et réponse IFN-I, et de présenter certaines pistes qui mériteraient d’être explorées dans le futur pour mieux appréhender ce risque.

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