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Coup de cœur - Dimanche 5 juin 2016 Volume 11, numéro 3, Juillet 2016

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Auteur
1 Département de Cancérologie Générale, CLCC Oscar Lambret. Lille

La place de l’immunothérapie en 1re ligne est en cours d’évaluation au travers de différentes stratégies : combinaisons d’un anti-PD1 (ou anti-PD-L1) avec une chimiothérapie conventionnelle ou associations d’un anti-PD1 (ou anti-PD-L1) avec un anti-CTLA4. Cette voie est explorée dans les cohortes de l’essai CheckMate 012 évaluant la combinaison du nivolumab (3 mg/kg tous les 15 jours) à l’ipilimumab (1 mg/kg toutes les 6 ou 12 semaines selon les cohortes).

Les résultats sont encourageants avec des réponses objectives (RO) de 39 à 47 %, des survies sans progression (SSP) de 4 à 8 mois et des toxicités de grade 3-4 de 33 % à 37 %. Les toxicités de ces combinaisons sont plus importantes que celles observées sous nivolumab seul (19 %) ; cependant, les taux d’arrêt de traitement pour toxicité restent identiques (8 à 10 %). Les résultats de RO et de SSP apparaissent corrélés au statut PD-L1 (PD-L1 < 1 % : RO : 30 %, SSP : 4,7 mois ; et PDL1 ≥ 50 % : RO : 100 %, SSP : 13,6 mois). Attention ! Gardons à l’esprit qu’il s’agit d’un nombre de patients très limité (PD-L1 < 1 % : n = 10 et PD-L1 ≥ 50 % : n = 6)…

L’immunothérapie fait parfois aussi tourner la tête…