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En direct de l'AACR : compte rendu du 18 avril Volume 11, numéro 2, Avril 2016

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Auteur
1 Université de Bordeaux, Institut Bergonié, France

Deux « major symposia » étaient consacrés à l’immunothérapie ce lundi. Celui du matin s’intéressait aux mécanismes de résistance primaire ou secondaire à l’immunothérapie, celui de l’après-midi plus particulièrement à la genome-guided immunotherapy que j’ai présentée hier.

J’ai retenu le matin la présentation de Jedd Wolchock (du Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York), consacrée à l’utilisation de combinaisons thérapeutiques et intitulée : Combinations using checkpoint blockade as one means to address resistance. Wolchock est convaincu que l’avenir de l’immunothérapie réside dans les combinaisons rationnelles : le blocage simultané des voies inhibitrices CTLA-4 et PD1 a déjà montré son efficacité, avec un taux de réponses objectives de 58% et de réponses complètes de 11,5% obtenu par l’association ipilimumab–nivolumab dans le mélanome malin. Agir simultanément sur les voies inhibitrices bien connues et bien maîtrisées, grâce aux anticorps antagonistes des récepteurs de co-inhibition et de leurs ligands (les protéines B7), et sur les voies stimulatrices, moins bien connues, est certainement prometteur et pourrait donner un degré de synergie supérieur. Les voies stimulatrices sont assurées par des ligands de la superfamille du TNF (Tumor necrosis factor), que l’on appelle de façon générique les TNFSF, et des récepteurs de la superfamille correspondante appelée TNFRSF.