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Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement

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Médecines complémentaires et alternatives : quelle signification en gériatrie ? Volume 18, numéro 4, Décembre 2020

Auteurs
1 Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (EA2027), Université Paris VIII, France ; Agence des médecines complémentaires et alternatives (A-MCA), France
2 Inseec Business School, MSc « Directeur des établissements de santé », Inseec Paris, France
* Correspondance

Cet article a pour objet l’essor des médecines complémentaires et alternatives en gériatrie. Il interroge la signification de ses pratiques - et plus largement celle du soin relationnel et non médicamenteux - ainsi que leur application sur le terrain dans le secteur du vieillissement. En effet, la valorisation des thérapies non médicamenteuses par la Haute autorité de santé, la place grandissante des acteurs du soin relationnel ou encore l’émergence de pratiques complémentaires attestent d’une nouvelle dynamique de soin en faveur d’une approche plus globale de l’accompagnement. Si cette dynamique s’est dans un premier temps déployée en oncologie, à travers les soins de support, d’autres secteurs - et en particulier la gériatrie - s’ouvrent à ces pratiques dans une logique de personnalisation du soin. À ce titre, l’instauration des pôles d’activités et de soins adaptés traduit un nouveau modèle d’accompagnement spécifique au vieillissement centré sur les besoins spécifiques des personnes fragilisées par l’âge et la maladie. Ce travail répond à la nécessité de mieux comprendre ce champ dans son ensemble et de mettre en lumière les enjeux pluriels, sociétaux, médicaux ou scientifiques, en lien avec le processus de leur intégration en gériatrie.