Médecine de la Reproduction
MENUDoit-on encore utiliser l’acétate de cyprotérone pour traiter l’hyperandrogénie du syndrome des ovaires polykystiques ? Quelles sont les alternatives ? Volume 23, numéro 3, Juillet-Août-Septembre 2021
Auteur
Service de gynécologie obstétrique médecine de la reproduction, AP-HP Sorbonne Université Site Tenon, Paris
* Tirés à part
- Mots-clés : hirsutisme, acétate de cyprotérone, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), méningiome, progestatif
- DOI : 10.1684/mte.2021.0853
- Page(s) : 222-6
- Année de parution : 2021
Une étude, menée sur la base de l’Entrepôt de données de santé, a confirmé le surrisque de méningiome prévalent, mais aussi incident, sous acétate de cyprotérone (CPA) à forte dose (25 à 50 mg/j) chez les utilisatrices actuelles ou passées, avec un effet âge, dose et durée. Les indications du CPA dans le traitement de l’hirsutisme ont été restreintes, en 2018, aux cas d’hirsutisme sévère chez les femmes non ménopausées. En 2020, la Société française d’endocrinologie a proposé une mise à jour des recommandations de prise en charge de l’hirsutisme, comprenant notamment des alternatives à l’acétate de cyprotérone en cas de contre-indication de celui-ci ou pour les femmes ne souhaitant pas l’utiliser.