JLE

Médecine de la Reproduction

MENU

Le retentissement psychosocial du syndrome des ovaires polykystiques Volume 23, numéro 3, Juillet-Août-Septembre 2021

Illustrations

Auteurs
1 Service d’assistance médicale à la procréation et préservation de la fertilité, hôpital Jeanne de Flandre, CHU de Lille, France
2 Service de gynécologie médicale, orthogénie et sexologie, UF de gynécologie endocrinienne, CHU de Lille, France
3 Université de Lille, France
4 AP-HP, service de médecine de la reproduction et préservation de la fertilité, hôpital Jean Verdier, Bondy, France
5 Université Sorbonne Paris Nord, Bobigny, France
* Tirés à part

Le syndrome des ovaires polykystiques est une pathologie endocrinienne fréquente qui touche 5 à 20 % de la population féminine et qui représente la première cause d’infécondité féminine par anovulation. À côté des symptômes classiques que sont les troubles du cycle, l’hyperandrogénie et l’aspect d’ovaires polykystiques en échographie, et des complications métaboliques, cette pathologie a un retentissement psychosocial, qui reste encore mal connu et peu recherché par les médecins prenant en charge ces patientes. Le délai au diagnostic, parfois long, puis l’annonce de celui-ci impactent fortement le ressenti et les projets de vie de ces patientes. Des comorbidités psychologiques telles que la dépression, l’anxiété, les troubles du comportement alimentaire ainsi qu’une baisse de l’estime de soi et de la qualité de vie sont fréquemment observées chez ces patientes et doivent donc être dépistées et pris en charge.