JLE

Médecine de la Reproduction

MENU

Santé des enfants nés après transfert d’embryons congelés Volume 21, numéro 4, Octobre-Novembre-Décembre 2019

Tableaux

Auteurs
1 Service de biologie de la reproduction, Cecos, hôpital Tenon, AP-HP, Sorbonne université, Paris, France
2 Centre de recherche Saint-Antoine, Inserm, UMR S938, hôpital Saint-Antoine, Paris, France
3 Unité de biologie de la reproduction, Cecos, hôpital Antoine Béclère, AP-HP, université Paris Saclay, Clamart, France
4 Assistance médicale à la procréation, Cecos, CHU Estaing, Clermont Ferrand, France
5 Imagerie moléculaire et stratégie théranostique (ImoST), Inserm 1240, Equipe 2, Clermont-Ferrand, France
* Tirés à part

La cryoconservation est devenu un élément incontournable dans la prise en charge des couples infertiles en assistance médicale à la procréation. Le recours à la congélation embryonnaire en fécondation in vitro est de plus en plus fréquent, avec un pourcentage croissant d’enfants nés, issus d’embryons congelés. La question d’un éventuel impact des procédés de congélation/décongélation sur la santé des enfants se pose, d’autant que les techniques de congélation ont évolué avec l’introduction de la vitrification. Si les données disponibles sont globalement rassurantes, mettant même en évidence des issues périnatales meilleures pour les risques d’hypotrophie et de prématurité, elles soulignent également un surrisque de macrosomie fœtale, pour l’instant mal expliqué et qui justifie de poursuivre la surveillance à long terme des enfants nés après transferts d’embryons congelés.

Licence Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International