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Réduire ou arrêter les antipsychotiques dans la schizophrénie, une pure folie ? Volume 99, numéro 4, Avril 2023

Illustrations


  • Figure 1.

  • Figure 2.

  • Figure 3.
Auteurs
1 Université de Strasbourg, Faculté de Médecine de Strasbourg, place de l’Hôpital, 67091 Strasbourg cedex, France
2 Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Service de Psychiatrie 1, Strasbourg
3 Inserm U1114, Strasbourg
4 FMTS, Strasbourg
5 Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Centre de neuromodulation non invasive de Strasbourg (CEMNIS), Strasbourg
6 ICube, CNRS UMR 7357, Strasbourg
7 SAGE, CNRS UMR 7363, Strasbourg
8 Centre Angevin de santé mentale, Sainte-Gemmes Sur Loire, France
9 Centre de Ressources et d’Expertise en Psychopharmacologie du Grand’Est (CREPP), EPSAN, Brumath
10 Université de Strasbourg, Faculté de Médecine de Strasbourg, Centre de Recherche en biomédecine de Strasbourg (CRBS), Laboratoire de Pharmacologie et Toxicologie neurocardiovasculaire, UR7296, Strasbourg
* Correspondance : F. Berna

La demande d’arrêt du traitement antipsychotique est très fréquente chez les patients diagnostiqués avec une schizophrénie. Le psychiatre est souvent embarrassé d’y répondre, au risque que les patients arrêtent d’eux-mêmes leur traitement. Pourtant, malgré l’efficacité incontestable des antipsychotiques dans le traitement des symptômes positifs et lors des phases aiguës de psychoses, le rapport bénéfice/risque de leur maintien au long cours chez tous les patients fait aujourd’hui débat. Dans cet article, nous proposons d’examiner un certain nombre de biais cognitifs chez nous psychiatres qui peuvent nous amener à tort à ne pas oser tenter une réduction voire un arrêt chez des patients qui seraient éligibles à cette stratégie.