Hépato-Gastro & Oncologie Digestive
MENUPrise en charge diagnostique et thérapeutique des sténoses bénignes des voies biliaires : la place prépondérante de l’endoscopie Volume 25, numéro 10, Décembre 2018
- Mots-clés : sténose biliaire, traitement endoscopique, cholangioscopie, endomicroscopie confocale
- DOI : 10.1684/hpg.2018.1710
- Page(s) : 1028-35
- Année de parution : 2018
L’enjeu diagnostique des sténoses biliaires est l’affirmation de leur nature bénigne. Le mode de révélation : ictère, angiocholite ou perturbation isolée du bilan hépatique ne permet pas d’affirmer le caractère bénin de la sténose. Si le scanner et surtout l’IRM des voies biliaires établissent l’extension régionale et à distance, ils ne permettent pas de s’affranchir d’un prélèvement par voie endoscopique. L’examen endoscopique de première intention est l’échoendoscopie, qui permet de réaliser une ponction ciblée. La proportion de sténoses biliaires indéterminées, importante malgré la combinaison de l’échoendoscopie et de la cholangiographie rétrograde endoscopique, est aujourd’hui significativement réduite grâce aux performances de la cholangioscopie et l’endomicroscopie confocale. Le traitement endoscopique des sténoses biliaires bénignes est une alternative de première intention à la chirurgie. Plusieurs interventions sont nécessaires pour calibrer une sténose biliaire bénigne et l’échec thérapeutique endoscopique ne peut être établi avant un an. Le diagnostic étiologique de la sténose permet de guider le choix de la technique endoscopique : la dilatation est préférée en cas de cholangite sclérosante primitive, la prothèse métallique couverte est indiquée en cas de pancréatite chronique, la prothèse plastique est encore discutée en cas de sténose anastomotique post-transplantation.
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