JLE

Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

MENU

Reconnaître et traiter une rectite infectieuse Volume 24, numéro 5, Mai 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

Tableaux

Auteurs
1 Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph,
Institut Léopold Bellan, service de proctologie médico-chirurgicale,
185, rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France
2 Hôpital Cochin, service de gastroentérologie,
27 rue du Faubourg Saint-Jacques,
75014 Paris, France
3 Hôpital Saint Antoine, service de gastroentérologie,
184 rue du Faubourg Saint-Antoine,
75012 Paris, France
* Tirés à part

La rectite est un problème courant en gastroentérologie, elle est fréquemment associée aux maladies inflammatoires de l’intestin (rectocolite hémorragique). Cependant, face à une rectite, de nombreuses causes doivent être cherchées, notamment une origine infectieuse, avant de conclure à une rectite inflammatoire. Les maladies vénériennes sont à évoquer en priorité chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH), infectés par le VIH. Ce d’autant que leur incidence est en augmentation ces deux dernières décennies. Les autres pathogènes fréquemment responsable de colite infectieuse, tels que Clostridium difficile, cytomégalovirus, amibiase, Campylobacter, Shigella, etc., peuvent être responsable d’une atteinte rectale isolée ou d’une rectocolite.

Les symptômes sont le plus souvent non spécifiques, avec des présentations cliniques très variées. Il existe également des formes pauci- ou asymptomatiques.

L’interrogatoire avec le contexte clinique sont indispensables pour établir un diagnostic. Ils seront soutenus par l’examen physique, les prélèvements infectieux et parfois la réalisation d’une endoscopie avec prélèvements histologiques.

Devant une rectite aiguë sans cause évidente, un traitement antibiotique empirique doit être initié après la réalisation des prélèvements infectieux.