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Virologie

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La latence virale du VIH-1 Volume 23, numéro 4, Juillet-Août 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3
Auteurs
Université libre de Bruxelles (ULB),
Service de virologie moléculaire,
Département de biologie moléculaire,
12, rue des Profs-Jeener-et-Brachet,
6041 Gosselies, Belgique
* Correspondance

La latence virale du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) est mise en évidence cliniquement par la persistance d’une charge virale résiduelle observée chez les patients traités, causée par la réactivation des réservoirs cellulaires. Elle peut être sous deux formes mais la contribution de la latence pré-intégrationnnelle à la persistance virale reste minoritaire. Au contraire, la latence post-intgérationnelle constitue la majeure contribution de l’échappement des réservoirs cellulaires du VIH-1 au système immunitaire et, par conséquent, à la pathogenèse du VIH-1. Bien que la latence virale puisse être maintenue par des mécanismes agissant au niveau post-transcriptionnel, l’inhibition de la transcription du VIH-1 est critique pour l’établissement et le maintien de la latence post-intégrationnelle. Cette inhibition est régie par un phénomène multifactoriel, rendant complexe la mise en place de stratégies thérapeutiques anti-latence. Ces différentes notions seront abordées tout au long de cette revue.

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