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Hématologie

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Activité physique et cancer Volume 22, numéro 5, Septembre-Octobre 2016

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
Michel Pavic et le groupe de travail activité physique et cancera 7
1 Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité, Laboratoire éducations et pratiques de santé (LEPS), (EA3412), 74 rue Marcel Cachin, F-93017, Bobigny, France
2 Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (LIMB-EA7424), université de Lyon, université Claude Bernard Lyon 1, Confédération recherches interdisciplinaires en sport (CRIS-FED4272), UFR STAPS, 27-29 bd du 11 novembre 1918, 69 622 Villeurbanne Cedex, France
3 Laboratoire Handicap cognition activité santé (HACS EA4136), université de Bordeaux, UF STAPS, 12 avenue Camille Jullian, 33600 Pessac, France
4 Réseau espace santé cancer Rhône-Alpes, Bioparc/Adenine, 60 avenue Rockefeller 69373 Lyon Cedex 08, France
5 Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (LIMB-EA7424), Université de Lyon - UJM-Saint-Etienne, F-42023, Saint-Étienne ; CHU Saint-Étienne, Service médecine physique et réadaptation, F-42055, Saint-Étienne, France
6 Service d’hématologie et thérapie cellulaire du Pr Noël Milpied, Centre François Magendie Hôpital Haut-Lévêque, avenue Magellan, 33604 Pessac, France
7 Département d’hémato-oncologie, Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, 3001, 12(e) avenue Nord, J1H 5N4 Sherbrooke, QC, Canada ; Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, 3001, 12e avenue Nord, J1H 5N4 Sherbrooke, QC, Canada
* Tirés à part
a Coordination. Michel Pavic (CH Sherbrook, Canada), Majid Brunet (Réseau Espace Santé Cancer, Lyon), Fadila Farsi (Réseau Espace Santé Cancer, Lyon).Membres du groupe de travail. Antonia Altemeyer (CH Belfort), Sophie Berthouze (Université Lyon 1), Eric Bauvin (Oncomip, Toulouse), Piera Boriolo (Pôle accompagnement thérapeutique à la Ligue, Paris), Thierry Bouillet (CH Avicenne, Bobigny), Paul Calmels (Médecine physique et réadaptation, CHU Saint Etienne), Guillaume Coldefy (Hôpital Haut-Lévêque, Pessac), Laure Copel (Unité de soins palliatifs du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, Paris), Elise Cortes (réseau Oncopaca, Marseille), Lydia Cusse (Réseau Santé, sport et bien-être, Champagne Ardennes, Reims), Jean-Marc Descotes (Sport et cancer Cami, Paris), Joëlle DURET (Clinique Rhône Durance, Avignon), Cécile Frenay (Médecine physique et réadaptation, Institut Régional de Médecine Physique et de Réadaptation, Nancy), Ruben Goldet (Médecine physique et réadaptation, HIA Desgenettes, Lyon), Pascale Grosclaude (Santé publique, IUCT Toulouse), Nicolas Jovenin (Clinique François 1er, Saint Dizier), Sophie Lacourrege (réseau Oncomip, Toulouse), Brigitte Lavole (Réseau Oncocha, Reims), Patrick Michaud (médecin généraliste, Institut de cancérologie de la Loire, Saint Etienne), Gilles Nallet (coordonnateur réseau Oncolie, Besançon), Florian Pasquet (HIA Desgenettes, Lyon), Philippe Poulain (Douleur et soins palliatifs, clinique de l’Ormeau, Tarbes), Olivier Rigal (Centre Henri Becquerel, Rouen), Daniel Riviere (Médecine du sport, CHU Toulouse), Bernard Robert (UFR STAPS Université Bordeaux 2), Laetitia Stefani (Centre hospitalier Annecy Genevois, Metz-Tessy), Stéphanie Trager-Maury (Clinique de l’Estrée, Steins), Olivier Tredan (Centre Léon Bérard, Lyon), Laurent Zelek (CH Avicenne, Bobigny).Relecture. Sophie Berthouze (Université Lyon 1), Majid Brunet (Réseau espace santé cancer, Lyon), Fadila Farsi (Réseau Espace santé cancer, Lyon), Thierry Bouillet (hôpital Avicenne, Bobigny), Paul Calmels (Médecine physique et réadaptation, CHU Saint Etienne), Michel Pavic (CH Sherbrook, Canada).

Il a été démontré que la pratique d’une activité physique (AP) dès le diagnostic du cancer présente de nombreux effets bénéfiques bio-psycho-sociaux ; elle semble en outre avoir un impact sur la survie des patients. Il est primordial de promouvoir l’AP auprès de tout patient, à tout âge, au cours du traitement et à la suite de celui-ci, car ces bénéfices ont été démontrés pour tous les stades de la prise en charge. De plus, les patients devraient pouvoir bénéficier d’une activité physique adaptée (APA) au plus tôt dans le cadre de leurs soins. Les éventuels facteurs limitants la pratique de l’AP et les différents stades de sa maladie doivent cependant être considérés au cas par cas. L’objectif pour chaque patient est de tendre vers une pratique d’AP autonome, régulière et durable. Il est important de placer le patient au centre de la prise en charge et de l’accompagner afin qu’il intègre des nouveaux comportements d’AP dans sa vie quotidienne. Les divers intervenants – soignants, enseignants en APA, kinésithérapeutes, éducateurs sportifs formés à la cancérologie – seront au service des patients, dans une approche pluridisciplinaire.