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Médecine de la Reproduction

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Fécondité chez les femmes ayant une sclérose en plaques Volume 19, numéro 2, Avril-Mai-Juin 2017

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 AP-HP, hôpitaux universitaires La Pitié-Salpêtrière,
Charles Foix, IE3M, endocrinologie et médecine de la reproduction,
centre de référence des maladies endocriniennes rares de la croissance,
Paris, 75013, France
2 AP-HP, hôpitaux universitaires La Pitié-Salpêtrière,
Charles Foix, département de neurologie,
Paris, 75013, France
* Tirés à part

La sclérose en plaques (SEP) touche préférentiellement les femmes en âge de procréer, et les femmes atteintes de cette maladie ont moins d’enfants que la population générale. La question d’une possible baisse de la fertilité chez ces femmes n’est pas résolue, et peu d’études se sont intéressées à la question. Les quelques données disponibles indiquent que le délai nécessaire pour concevoir et le taux de fausses couches spontanées sont, chez ces femmes, similaires à ceux de la population générale. Il est néanmoins possible que la fertilité soit diminuée chez les femmes atteintes de SEP, notamment en rapport avec une diminution de la réserve ovarienne ou les traitements utilisés. D’autres facteurs peuvent expliquer la fécondité plus basse de ces femmes, comme la dysfonction sexuelle ou, surtout, le choix de ne pas avoir d’enfant une fois la maladie déclarée. Nous allons ici passer en revue les différents éléments connus concernant la fertilité et la fécondité des femmes atteintes de SEP.