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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Les nouveaux biomarqueurs directs de consommation d’alcool Volume 29, numéro 4, Avril 2022

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
1 Hôpital Huriez, CHU de Lille, Service des maladies de l’appareil digestif, Rue Michel Polonowski, 59000 Lille
2 CHU de Lille, Unité fonctionnelle de toxicologie, 59000 Lille
3 Hôpital Fontan 2, CHU Lille, Service addictologie, 1 rue André Verhaeghe, 59037 Lille
* Correspondance : S. Dharancy

Le développement de tests objectifs pour caractériser le mode de consommation, quantifier la consommation quotidienne d’éthanol et détecter efficacement les troubles induits par l’alcool, est indispensable dans les domaines du traitement et de la recherche, mais également dans des périmètres judiciaires et médico-légaux. Les biomarqueurs indirects de consommation d’alcool sont liés à des modifications métaboliques et/ou biochimiques ; ils ne permettent pas d’estimation de l’importance de la consommation, présentent un temps de latence non négligeable et de nombreux facteurs confondants dans leur interprétation. Les marqueurs directs, en particulier, l’éthylglucuronide (EtG) et le phosphatidyléthanol (PEth) font l’objet d’un intérêt croissant en hépatologie, toxicologie et addictologie. La littérature est convaincante pour conclure que ce sont des biomarqueurs très sensibles et spécifiques de la consommation d’alcool et qu’ils offrent un panel large de fenêtres de détection. Ils doivent néanmoins être utilisés comme des catalyseurs de discussion avec le patient sur la problématique alcool.