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La prothèse de hanche, avec ou sans aspirine ? Volume 13, numéro 7, Septembre 2001

Auteur
service de pneumologie- soins intensifs, hôpital européen Georges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris
  • Page(s) : 400-2
  • Année de parution : 2001

Un grand essai contrôlé récemment publié dans the Lancet [1] vient relancer la controverse sur le rôle de l'aspirine dans le traitement préventif de la maladie thromboembolique veineuse qui avait fait rage au début des années 1990 [2-4] et déjà donné lieu à un éditorial signé par Alain Leizorovicz dans ces colonnes [5]. La méta-analyse de l'antiplatelet trialist's group qui avait provoqué ce débat portait sur 62 études dans les quelles un antiagrégant plaquettaire et l'absence de prophylaxie avaient été comparés chez 9 000 malades dont la grande majorité (8 400) était hospitalisée pour une intervention chirurgicale. Ce travail mettait en évidence une diminution des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires postopératoires par les antiagrégants plaquettaires. Bénéfice qui était maintenu quel que soit le type de chirurgie ainsi que chez les 500 malades alités pour raison médicale. De plus, une diminution de la mortalité attribuable à l'embolie pulmonaire était observée chez les malades traités par les antiagrégants [2].