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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Biomasse foliaire du chêne vert (Quercus rotundifolia Lam.) en tant que ressource fourragère : exemple des chênaies du Moyen-Atlas, du plateau central et du Maroc oriental Volume 13, numéro 3, Septembre 2002

Auteurs
Ecole nationale forestière d'ingénieurs, BP 511, Salé, Maroc.
  • Mots-clés : Foresterie
  • Page(s) : 181-6
  • Année de parution : 2002

La biomasse foliaire des taillis de chêne vert dans deux dispositifs expérimentaux au Moyen-Atlas et dans les massifs forestiers d'El Ayat, situés sur le revers oriental du Maroc et de la forêt d'Aït Hatem sise dans le plateau central, a été appréhendée à partir de données dendrométriques et pondérales. Sur la base d'un échantillonnage aléatoire stratifié, des régressions ont été développées pour estimer la biomasse foliaire anhydre. La méthode d'analyse retenue dans le cadre de cette étude est la méthode dimensionnelle. De ces analyses, il ressort que la circonférence des tiges à 1,30 m du sol constitue un bon estimateur des biomasses sèches, et que la production foliaire diffère d'une région à l'autre. Elle est de 2,47 t/ha à Bab Bou Idir, correspondant à 247 UF à l'hectare ; de 1,95 tonne à l'hectare à Dayat Aoua (équivalent à 195 UF/ha), de 1,97 t/ha dans la forêt d'Aït Hatem, correspondant à une valeur énergétique moyenne de 197 UF/ha et de 0,778 tonne/ha dans le massif forestier d'El Ayat, correspondant à 77,8 UF/ha.