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Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé

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Le DDT en santé publique Volume 4, numéro 4, Juillet-Août 1994

Auteur
Orstom, 213, rue La Fayette, 75010 Paris, France.
  • Page(s) : 257-62
  • Année de parution : 1994

Le DDT, qui a provoqué une véritable révolution dans la lutte contre les insectes, a été interdit au bout d’un certain temps dans de nombreux pays à cause de son accumulation dans l’environnement et d’éventuels effets délétères sur la santé humaine. Ceux-ci, en particulier l’action carcinogénique, ne sont pas prouvés chez l’homme. L’accumulation et la persistance dans l’environnement sont nettement moindres dans les régions tropicales que dans les pays tempérés. Le DDT peut donc continuer à être employé en pulvérisations intradomiciliaires où il est séquestré dans les murs. Les cibles sont les anophèles pour la lutte antipaludique et les phlébotomes pour la lutte contre les leishmanioses. Mais une sévère limitation de l’emploi du DDT est imposée : - par la résistance de nombreuses espèces de vecteurs ; - par son effet excito-répulsif qui, dans certaines régions de forte endémie palustre (ex. : Nord-Cameroun), ne permet pas d’interrompre la transmission.