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Médecine

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Les directives anticipées Volume 12, numéro 3, Mars 2016

Illustrations


  • Figure 1
Auteur
Avocate au Barreau de Rennes, 39 bis boulevard de la liberté, 35000 Rennes
* Tirés à part

Près de 90 000 actes de réanimation sont interrompus chaque année. Nous avons huit chances sur dix, quand nous habitons dans une ville, de finir notre vie à l’hôpital et une chance sur deux que cela se produise par une limitation ou un arrêt des traitements.

Dans le prolongement de la loi dite Kouchner du 4 mars 2002 qui a introduit un droit relatif à la fin de vie et le respect de l’autonomie du patient par le respect de sa volonté exprimée, le législateur s’est progressivement orienté vers l’anticipation du moment de la diminution de l’aptitude des personnes à pourvoir à leurs intérêts pour que les souhaits ne soient jamais ignorés du médecin.

La loi dite Leonetti du 22 avril 2005 a donc instauré la personne de confiance et les directives anticipées [1].

La nécessité d’une réforme du cadre législatif s’est progressivement amorcée et a abouti à une proposition de loi portée par les députés Alain Claeys et Jean Leonetti « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » [2].