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L'Information Psychiatrique

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Un cadre good-enough ? Volume 90, numéro 2, Février 2014

Auteurs
1 Psychiatre des Hôpitaux, unité ADAJ, service de psychiatrie, centre hospitalier Victor-Jousselin, 44, av Kennedy 28100 Dreux, France
2 Psychologue clinicien, unité ADAJ, service de psychiatrie, centre hospitalier Victor-Jousselin, 44, av Kennedy 28100 Dreux, France
3 Praticien attaché associé, Unité ADAJ, service de psychiatrie, centre hospitalier Victor-Jousselin, 44, av Kennedy 28100 Dreux, France
4 Médecin conseiller technique de l’inspecteur d’académie d’Eure-et-Loir, 15, place de la république, 28000 Chartres, France
5 Chef de pôle, psychiatre des hôpitaux, service de psychiatrie, centre hospitalier Victor-Jousselin, 44, av Kennedy 28100 Dreux, France
* Tirés à part

En aval des urgences, le dispositif ADAJ (adolescents et adultes jeunes) soigne des adolescents par des médiations destinées à renforcer leurs capacités de représentation et de mise en sens.

Certains jeunes s’y « installent ». Ce qui peut être conçu comme un débordement du cadre nous amène d’abord à en défendre le caractère indestructible. L’analyse attentive de ces utilisations génère un mouvement d’influence réciproque : (1) l’écoute clinique de la nécessité de s’attarder dans l’aire de jeu avant de pouvoir faire face à un passé traumatique et (2) la mise en lumière d’une faille du cadre : la dénégation du scolaire. Lequel sera intégré par la création interdisciplinaire du « SAPAD (service d’assistance pédagogique à domicile) à l’ADAJ ».