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Post-adolescence, moment de suspension, moment éthique ? Volume 79, numéro 7, Septembre 2003

Auteurs
Maître de conférence en psychopathologie, Université de Rouen, UFR de psychologie, sociologie, sciences de l’éducation, rue Lavoisier, 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex. E-mail : labopsychopathepeire.univ-rouen.fr. Psychologue

La mise en relief du concept de post-adolescence, concept souvent critiqué, au statut épistémologique flou, nous paraît montrer aujourd’hui sa valeur critique. Il ne tient pas son origine de la sociologie ou de la démographie mais bien de la psychanalyse. C’est en effet Peter Blos puis Hélène Deutch qui l’ont proposé pour la première fois en 1962 et en 1967. Cela invite à penser qu’il recouvre quelque particularité au-delà du simple constat d’un allongement de l’adolescence. Pour notre part, nous proposons d’entendre la place prise par ce concept comme une interrogation autant qu’un souci concernant une dimension cruciale du moment de conclure l’adolescence. L’étude d’un cas tentera d’illustrer ces hypothèses ainsi que celle de la centralité du travail dans ce moment critique, soit sa valeur de sinthome.