JLE

Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

MENU

Cœur carcinoïde : physiopathologie, manifestations cliniques, biologie, dépistage, pronostic et prise en charge thérapeutique Volume 23, supplément 2, Octobre 2016

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

Tableaux

Auteurs
1 Hospices Civils de Lyon, Groupement Hospitalier Centre, Institut du Cancer, service d’oncologie médicale, Pavillon E, 5, place d’Arsonval, 69437 Lyon cedex 03, France
2 Hospices civils de Lyon, Groupement hospitalier Est, Hôpital cardiologique Louis Pradel, service de cardiologie, exploration fonctionnelle cardiovasculaire, Avenue doyen Lépine, 69500 Bron, France
3 Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CRCL), Unité INSERM UMR 1052 CNRS UMR 5286 - Equipe 1, 69008 Lyon, France
* Tirés à part

Le cœur carcinoïde (CC), pathologie cardiaque complexe, survient chez plus de 50 % des patients présentant un syndrome carcinoïde. Sa physiopathologie reste encore obscure mais la sérotonine apparaît jouer un rôle majeur dans sa survenue. Les signes cliniques sont souvent tardifs et non spécifiques : asthénie, dyspnée secondaire à l’atteinte des valves cardiaques essentiellement droites. L’existence d’un CC est associée à une morbidité et une mortalité nettement accrue. En cas de CC sévère avec signes cliniques d’insuffisance ventriculaire droite et syndrome sécrétoire contrôlé, le seul traitement susceptible d’améliorer cliniquement les patients et d’augmenter significativement leur survie est la chirurgie cardiaque de remplacement valvulaire malgré une mortalité décroissante mais qui reste élevée. Un dépistage systématique standardisé, un suivi et une prise en charge précoce par des équipes spécialisées comprenant des cardiologues, anesthésistes et chirurgiens compétents dans cette pathologie deviennent incontournables si l’on veut améliorer le pronostic de ces patients.