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Modélisation de la dynamique de moustiques en zone forestière. Application à Aedes (Stegomyia) africanus Theobald, 1910, vecteur de la fièvre jaune en Côted’Ivoire Volume 4, numéro 2, Mars-Avril 2005

Auteurs
Institut national de la recherche agronomique (INRA), Unité de biométrie et intelligence artificielle, Centre de recherche de Jouy-en-Josas, 78352 Jouy-en-Josas cedex France, Institut de recherche pour le développement (IRD), Unité de recherche 34 « Maladies virales émergentes et systèmes d’information », Dakar Sénégal

Presque tous les moustiques vecteurs du virus de la fièvre jaune, en Afrique comme en Amérique du Sud, se développent à l’état larvaire dans des trous d’arbres capables de retenir l’eau de pluie. La dynamique de ces populations est donc fortement dépendante du climat. Pour décrire ce processus, nous avons développé, simultanément, un modèle dynamique simulant l’évolution de l’eau de pluie piégée dans les trous d’arbre en fonction de la pluviométrie et un modèle de population structurée en cinq stades (œuf immature, œuf mature, larve, femelle nullipare, femelle pare) intégrant l’influence de cette eau piégée. Le modèle final, qui reproduit bien les fluctuations d’une population adulte d’Aedes africanus observées sur trois années consécutives en Côte d’Ivoire, ouvre la voie à l’étude d’autres espèces de vecteurs d’arboviroses de diverses zones bioclimatiques.