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Annales de Biologie Clinique

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Les tests rapides en bactériologie Volume 61, numéro 4, Juillet 2003

Auteurs
Laboratoire de microbiologie, EA 3090, ISPBL, Université Claude Bernard Lyon I, 8, avenue Rockefeller, 69373 Lyon jean.freneychu-lyon.fr. Chef de projet diagnostics rapides, Laboratoires bioMérieux, chemin de l’Orme, 69280 Marcy l’Etoile

L’évolution des biotechnologies et des possibilités de miniaturisation ont permis l’explosion de tests « dits » rapides dans le domaine du diagnostic médical au cours des dernières décennies. Cela explique leur part sans cesse croissante sur le marché international. Basés sur des méthodes immunologiques ou biochimiques, ces tests présentent de nombreux avantages par rapport aux tests classiques tels que rapidité, simplicité de réalisation, rendu précoce des résultats ou possibilité de délocalisation. Ces qualités en font des tests de choix aussi bien dans le domaine de l’urgence que dans celui des examens de routine. Les tests rapides demeurent cependant assez peu exploités dans le secteur de l’infectiologie et de la bactériologie en particulier. Ils concernent essentiellement le dépistage des infections urinaires, le suivi de certains paramètres infectieux ainsi que le diagnostic plus spécifique d’un nombre restreint d’espèces bactériennes. Les tests disponibles ont été mis sur le marché récemment. Cela explique le développement actuel limité de ces tests au niveau du laboratoire de bactériologie clinique. De plus, l’aspect réglementaire lié à l’utilisation de ces tests avec, en particulier, les notions de responsabilité, reste à définir. Cependant, les innovations industrielles constantes associées à l’expérience des biologistes devraient leur permettre de trouver naturellement leur place parmi l’ensemble des examens disponibles dans le milieu médical.