JLE

Annales de Biologie Clinique

MENU

Comparaison entre All.Dix®-Pneumallergènes (All.Diag) et tests cutanés pour le diagnostic des allergies respiratoires Volume 59, numéro 1, Janvier - Février 2001

Auteurs
Centre d'allergologie, hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75970 Paris cedex 20
  • Page(s) : 72-8
  • Année de parution : 2001

La recherche d'IgE spécifiques sériques est un élément fondamental du diagnostic allergologique. Quelles que soient les méthodes utilisées pour leur recherche et leur quantification [1, 2], la présence d'IgE permet seulement d'affirmer l'existence d'une sensibilisation du patient à l'allergène sans pour autant constituer une preuve suffisante de leur responsabilité dans les symptômes observés [3]. La prise en charge du dépistage de l'allergie par la recherche qualitative des IgE spécifiques est limitée par la nomenclature des actes de biologie aux seuls tests utilisant des mélanges d'allergènes (cotation B65) [4]. La prescription de ces tests de première intention n'est pas soumise à condition. Leur positivité permet d'orienter le patient vers un médecin compétent en allergologie pour la poursuite des investigations, notamment par des tests cutanés à lecture immédiate (prick-test ou intradermo-réaction). Les tests cutanés explorent la présence d'IgE spécifiques fixées aux mastocytes cutanés. Ils sont considérés comme « l'étalon or » du diagnostic de l'allergie. Le dosage des IgE spécifiques sériques vis-à-vis d'allergènes unitaires, pratiqué en règle générale après les tests cutanés, a pour but la confirmation de la présence d'IgE circulantes et leur estimation quantitative. Les règles de prescription limitent la cotation à 5 pneumallergènes (5 x B65) et 5 trophallergènes (5 x B65) [4]. Les tests utilisant des pneumallergènes ou des trophallergènes séparés sur un même support (cotation B165) constituent une alternative en cas de polysensibilisation.