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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Vidéocapsule endoscopique à tous les étages Volume 24, numéro 5, Mai 2017

Illustrations


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  • Figure 20

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  • Figure 26

  • Figure 27

  • Figure 28

  • Figure 29

  • Figure 30

Tableaux

Auteurs
1 Clinique Ambroise Paré,
Toulouse, France
2 Centre hospitalo-universitaire de Nantes,
service de gastroentérologie, Nantes, France
3 Centre hospitalier d’Avignon,
service de gastroentérologie,
Avignon, France
4 Hôpital Necker Enfants Malades,
service de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatriques,
Paris, France
5 Centre hospitalo-universitaire de la Cavale Blanche,
service d’hépato-gastroentérologie, Brest, France
6 Sorbonne Universités et APHP,
Hôpital Saint Antoine, unité d’endoscopie digestive,
184 rue du Faubourg St Antoine, 75012 Paris, France
7 Clinique du Cèdre,
Bois-Guillaume et Centre hospitalo-universitaire de Rouen,
service de gastroentérologie, Rouen, France
8 College of Arts and Sciences, Drexel University, Philadelphia, USA
9 Hôpital Edouard Herriot,
service de gastroentérologie et d’endoscopie,
Lyon, France
10 Université Paris 5 et APHP,
Hôpital Européen Georges Pompidou,
service d’hépatogastroentérologie, Paris, France

Les dispositifs de vidéocapsule endoscopique (VCE) sont en évolution technologique constante et leurs indications changent parallèlement. Comme toute endoscopie, les pré-requis fondamentaux sont la formation de l’opérateur, la validation de l’indication, la levée des contre-indications (syndrome ou situation à risque d’obstruction intestinale), l’information, le consentement et la préparation du patient. Les examens sont très peu invasifs et ambulatoires le plus souvent. Ils ont des contre-indications et complications limitées (liées essentiellement aux sténoses digestives), et sont adaptés à certaines situations pédiatriques. La VCE du grêle trouve ses indications validées dans les saignements digestifs inexpliqués, et dans la suspicion de maladie de Crohn (après gastroscopie et iléocoloscopie normales), tandis que sont notamment en développement les indications de classement et surveillance de MICI, d’évaluation du syndrome de Peutz-Jeghers, de maladie cœliaque compliquée. La capsule colique est désormais validée en cas de coloscopie incomplète, mais non encore remboursée, et pourrait demain concurrencer la vidéocoloscopie, en situation de refus ou de contre-indication, et surtout la coloscopie virtuelle. La capsule œsophagienne est une option pour l’évaluation d’un reflux gastro-œsophagien ou d’une hypertension portale, en cas de contre-indication ou refus de l’endoscopie digestive haute. Après avoir fait tomber la « frontière du grêle » (avec les progrès synchrones de l’imagerie en coupe et de l’entéroscopie profonde), la VCE repousse progressivement celles de la coloscopie (et dans une moindre mesure celles de la gastroscopie). Les perspectives attendues sont liées à de nouveaux sauts technologiques, incluant des capteurs d’image de meilleure résolution, une autonomie autorisant des examens panentériques, et des systèmes (embarqués ou non) d’assistance au diagnostic.