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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Place de la médecine nucléaire dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrines digestives Volume 24, numéro 1, Janvier 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3
Auteurs
1 CHU de Nantes
Institut des Maladies de l’Appareil Digestif
1 place Alexis Ricordeau
44093 Nantes Cedex 1
France
2 CHU-Hôtel Dieu
service de médecine nucléaire
1 place Alexis Ricordeau
44093 Nantes Cedex 1
France
3 CRCNA
INSERM UMR892
8 quai Moncousu
BP 70721
44007 Nantes Cedex
France
4 ICO-Gauducheau
service de médecine nucléaire
Boulevard Jacques Monod
44805 Saint Herblain cedex
France
* Tirés à part

Les tumeurs neuroendocrines digestives (TNED) sont des tumeurs rares et hétérogènes. La médecine nucléaire occupe une place majeure dans le bilan diagnostique et pronostique de ces tumeurs, mais aussi dans leur prise en charge thérapeutique. L’Octreoscan®, fondé sur l’utilisation des analogues de la somatostatine marqués à l’indium 111, a été longtemps l’examen de référence dans le diagnostic des TNED. Récemment, la place de la médecine nucléaire s’est considérablement élargie. Les performances de la TEP utilisant les analogues de la somatostatine marqués au Gallium-68 sont supérieures à celles de l’Octreoscan®. La TEP au fluoro-desoxy-glucose marqué au fluor 18 (18FDG) permet une évaluation pronostique des TNE. La TEP au 6-fluoro-(18F)-L-3,4-dihydroxy-phenylalanine (18F-DOPA) est performante pour le bilan d’extension des TNE à différenciation sérotoninergique, en particulier de l’intestin grêle. Enfin, la radiothérapie interne vectorisée est désormais accessible en France sous forme d’ATU ou dans le cadre d’essais cliniques. Les résultats de l’étude Netter-1 ont démontré l’efficacité thérapeutique d’un analogue de la somatostatine marqué au Lutétium-177 dans les TNE dérivant de l’intestin moyen.