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Bulletin du Cancer

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Conception de protocoles nouveaux : quelle contribution du service de pathologie ? Volume 95, numéro 10, octobre 2008

Auteurs
Service de pathologie, CRLCC Val-d’Aurelle, 208, rue des Apothicaires, 34298 Montpellier Cedex 5

Le rôle du pathologiste en 2008 peut se décliner à des niveaux diagnostique, pronostique et prédictif. Les critères anatomopathologiques morphologiques demeurent essentiels et incontournables pour la prise en charge d’un patient atteint de cancer. Ils doivent s’inscrire dans le cadre de comptes rendus standardisés et peuvent s’appuyer sur techniques complémentaires d’immunohistochimie et de biologie moléculaire. Cependant, l’ensemble de ces critères reste encore insuffisant pour déterminer précisément le pronostic et ne permet pas de discriminer totalement les patients répondeurs des non répondeurs. C’est la raison pour laquelle les études translationnelles sollicitant le pathologiste sont annexées de plus en plus fréquemment aux projets de recherche clinique prospectifs. La pathologie moderne participe activement à cette politique d’interface en s’intégrant aux réunions de concertations pluridisciplinaires, en gérant les tumorothèques, en maîtrisant les nouvelles techniques de biologie moléculaire ou telles que les tissus microarrays et en développant les nouvelles méthodes de préservation tissulaire protégeant les acides nucléiques. L’ensemble de ces points est abordé dans cet article de synthèse.