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L'Orthodontie Française

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La chirurgie des cas de classe II et ses répercussions sur les articulations temporo-mandibulaires Volume 87, numéro 1, 88e réunion scientifique de la S.F.O.D.F., Marseille, 13–14 mai 2016

Auteurs
* Auteur pour correspondance : maniere@unice.fr

Traditionnellement, ces interventions visent à corriger les décalages à responsabilité mandibulaire par une avancée de la portion dentée de la mandibule après ostéotomie mandibulaire. Au cours de la mise en place des plaques d’ostéosynthèses se décide la position des condyles, déjà plus reculés de par la position allongée et l’atonie musculaire du patient curarisé. Toutes les études montrent que la chirurgie « d’avancée mandibulaire » entraîne un mouvement latéral et un recul des condyles, ainsi qu’un mouvement de torque, tous préjudiciables aux condyles. Les facteurs prédisposant aux atteintes dégénératives sont « le patient » : femme (entre 15 et 40 ans) hyperdivergente ayant des antécédents de dysfonctionnement de l’appareil manducateur (DAM) et le geste chirurgical de par la surcharge appliquée aux condyles. Quelles sont les solutions possibles pour éviter les échecs ? Bien préparer le patient avant la chirurgie et effectuer une simulation (sur articulateur), maîtriser la position du condyle pendant la chirurgie, travailler avec les chirurgiens à la réalisation de système de stabilisation de la portion condylienne (avec l’aide de la CAO), mettre en place rapidement une mobilisation de la mandibule par kinésithérapie.