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Virologie

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La détection virale par des hélicases agissant sur l’ARN Volume 24, numéro 6, Novembre-Décembre 2020

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5
Auteurs
Université de Strasbourg, CNRS UPR9022, Institut de biologie moléculaire et cellulaire, Strasbourg, France
* Correspondance

Un élément clé de l’immunité antivirale est la distinction entre les éléments du « soi » et du « non-soi ». Cette distinction peut être effectuée à travers la détection d’ARN double-brin (ARNdb), un signe courant d’infection virale, notamment par des hélicases ARN cytosoliques. Selon l’organisme, deux voies antivirales majeures peuvent être induites par des hélicases agissant sur l’ARN : la voie de l’ARN interférence et celle des interférons (IFN). Dans la voie de l’ARN interférence, les ARNdb sont détectés par une protéine Dicer, puis guident la reconnaissance séquence-dépendante et la dégradation subséquente de l’ARN viral complémentaire. Dans la voie de signalisation IFN, les ARNdb sont reconnus par un récepteur RIG-like (RLR), conduisant à l’expression d’IFNs, de cytokines et de chimiokines. Dans cette revue, nous abordons les caractéristiques des ARN qui peuvent être utilisées par la cellule afin de détecter une infection virale, les deux types de reconnaissance par des hélicases mentionnées plus haut, ainsi que certains mécanismes d’échappement qui permettent aux virus d’éviter la détection.