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Virologie

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Infection persistante en culture cellulaire par le réovirus de mammifère : un modèle de coévolution virus-cellule Volume 23, numéro 5, Septembre-Octobre 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5
Auteur
Université de Montréal,
Département de microbiologie, infectiologie et immunologie,
Université de Montréal
CP 6128, Succ. Centre-villeMontréal, QC, Canada H3C 3J7
* Correspondance

Bien qu’étant peu pathogène chez l’humain, le réovirus de mammifère a été, et demeure, un modèle privilégié d’étude de la réplication et de la pathogenèse virale. Généralement considéré comme étant cytolytique, ce virus peut parfois établir des infections persistantes à long terme en culture cellulaire. Dans ce contexte, il constitue en fait un des modèles parmi les plus utilisés pour démontrer la coévolution entre virus et cellules. Bien qu’initialement surtout limitées au modèle des cellules fibroblastiques de souris L929, les dernières années ont vu apparaître d’autres études au sein de différents types cellulaires. L’utilisation de la persistance virale pourrait devenir un outil de prédilection pour isoler de nouveaux virus mieux adaptés à des utilisations virothérapeutiques, par exemple en tant qu’agents oncolytiques contre des cancers humains ou animaux. Une meilleure compréhension du phénomène de persistance, spécialement des gènes viraux impliqués, s’avère donc essentielle. Le développement de nouveaux outils, tel que l’utilisation de la génétique inverse, apparaît très prometteur pour l’atteinte de ces objectifs. Cette dernière approche permet en effet d’établir la signification biologique de mutations retrouvées chez les virus sélectionnés lors de la persistance virale.

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