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Virologie

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Infection par le virus BK chez un transplanté rénal Volume 3, numéro 5, Septembre - Octobre 1999

Auteurs
  • Page(s) : 418-9
  • Année de parution : 1999

Une recherche d'infection virale a été réalisée dans les urines d'un homme de 52 ans, transplanté rénal depuis 13 mois, dont la fonction rénale se dégradait. Son traitement immunosuppresseur comprenait 6 mg/j de tacrolimus, 2 g/j de mycophénolate mofétil et 10 mg/j de prednisolone. Les cellules recueillies après centrifugation d'un prélèvement urinaire ont été fixées en paraformaldéhyde 4 % et glutaraldéhyde 1 % en tampon phosphate. Après inclusion du culot cellulaire en résine Epon, des coupes ultrafines ont été réalisées en vue d'une analyse en microscopie électronique à transmission (Microscope Jeol 1010 EX, Tokyo). À faible grossissement (figure 1, x 15 000), de nombreuses cellules représentant vraisemblablement des cellules tubulaires rénales partiellement dégradées étaient observées. La plupart de ces cellules contenaient des structures pseudo-cristallines dans leur compartiment nucléaire. À fort grossissement (figure 2, x 47 000), ces structures pseudo-cristallines étaient constituées d'un arrangement de capsides virales icosahédriques de 40 nm, caractéristiques des polyomavirus [1]. Une analyse de ce prélèvement urinaire par une réaction de polymérase en chaîne (PCR suivie d'une hybridation moléculaire en microplaque, D. Ingrand, CHU de Reims) permettait dans un deuxième temps l'identification d'un virus BK.