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Virologie

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Etude ultra-structurale de l’infection par le cytomégalovirus humain de cellules épithéliales intestinales en culture Volume 4, numéro 6, Novembre - Décembre 2000

Auteurs
Institut national de la santé et de la recherche médicale, Unité 510, Pathogènes et fonctions des cellules épithéliales polarisées, Faculté de pharmacie, Université Paris-XI, 92296 Châtenay-Malabry Cedex, France
  • Page(s) : 491-2
  • Année de parution : 2000

Le cytomégalovirus humain (CMV), qui appartient à la famille des Herpesviridae, est un virus très largement répandu dans le monde. L’infection par le CMV est, chez les sujets sains, le plus souvent cliniquement asymptomatique, mais elle peut conduire, chez les patients immunodéprimés (après greffe d’organe, chimiothérapie anticancéreuse ou atteint de sida) et chez les nouveau-nés, à des atteintes viscérales sévères. Parmi celles-ci, les atteintes gastro-intestinales occupent une place importante et sont essentiellement retrouvées chez les patients immunodéprimés après réactivation d’une infection latente. Le CMV peut atteindre tous les niveaux du tube digestif et, quelle que soit la localisation ou l’étiologie, on observe toujours un processus d’érosion et d’ulcération de la muqueuse intestinale encore partiellement inexpliqué. De nombreux types de cellules intestinales sont infectés, notamment des fibroblastes, des cellules épithéliales, endothéliales et de muscles lisses [1]. Les cellules épithéliales intestinales, fréquemment infectées autour des ulcérations, sont des cellules cibles pour la réplication du CMV. C’est pourquoi nous avons mis au point un modèle in vitro d’infection par le CMV de cellules épithéliales intestinales en culture.