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Virologie

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Comment la variabilité génétique du virus de l’hépatite E (VHE) peut influencer ses manifestations cliniques et sa circulation dans l’environnement Volume 25, numéro 4, Juillet-Août 2021

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
1 Laboratoire Virologie, CHRU de Nancy Brabois, Vandœuvre-lès-Nancy, France
2 Université de Lorraine, CNRS, LCPME, F-54000, Nancy, France
* Correspondance

Le virus de l’hépatite E (VHE) est la principale cause d’hépatite aiguë dans le monde. De nouvelles données ont étoffé les connaissances concernant la physiopathologie et l’écologie de ce virus. Aujourd’hui, la dichotomie entre la transmission hydrique des génotypes 1 et 2 strictement humains dans les pays en voie de développement et celle des génotypes 3 et 4 zoonotiques par la voie alimentaire dans les pays industrialisés est remise en question par la détection du virus dans les environnements hydriques des pays industrialisés. Des formes chroniques sont décrites chez l’immunodéprimé, ainsi que des atteintes extra-hépatiques. Les données in vitro et in vivo suggèrent que la variabilité génétique du VHE conditionne le retentissement clinico-biologique de la pathologie avec la mise en évidence de mutations associées à la sévérité de l’infection. Cette variabilité est également impliquée dans les modes de transmission, avec la description de nouveaux réservoirs animaux et de nouvelles souches virales pouvant infecter l’Homme (e.g. VHE-C circulant chez le rat et le renard). Cette variabilité doit être prise en compte afin de mieux maîtriser les modes de transmission, mais également d’adapter les techniques et les stratégies diagnostiques pour assurer la protection des populations vulnérables.